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Mots de travers
31 janvier 2010

#17 Les langues étrangères

Cela finit toujours par me revenir. Dans la file d’attente de la boulangerie, lorsque je traverse le pont, ou quand je gare la voiture. Jamais au bon moment, évidemment. Jamais devant mon ordinateur, ou même, mais c’est encore trop demander, quand j’ai...
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29 janvier 2010

# 18 ; "un vaste silence amoureux"

« C'est la musique qui est difficile, voilà la vérité, c'est la musique qui est difficile à trouver, pour se dire les choses, quand on est si proches l'un de l'autre, la musique et les gestes, pour dissoudre le chagrin, quand il n'y a vraiment plus rien...
26 janvier 2010

Consigne #18 : briser le silence

Les copains bonjour! N'avez vous pas trop froid? Aujourd'hui j'ai l'honneur de vous présenter la prochaine consigne, qui entrera en vigueur dès sa publication. Le grand consul Lamélimélo de par delà les Alpes m'a déléguée la compétence suprême. C'est...
10 janvier 2010

#16 - l'enceinte

La neige tombe déjà fondue, et c’est comme si rien n’avait de sens, comme si tout frôlait l’absurde et se transformait à l’instant où ce tout se frottait au réel, au sol, aux pavés de la rue. La neige tombe déjà fondue, je lève les yeux, tire la langue,...
9 janvier 2010

# 17 – « Sans titre »

« - Bien le bonjour, égaré anonyme. ... Eh bien ! On ne t'as pas enseigné le verbe, petit fouineur ? ... Ainsi donc, on furète, on hume, on flaire, on bavasse et on salive, et puis on joue sa pucelle devant le cuistot ? Cuistre ! ... Soit. Puisque tu...
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8 janvier 2010

# 17 ; rhum ambré

En enfilant tes bottes, tu grimaces et te retiens au mur pour ne pas tomber. Tu murmures « Je déteste quand les lacets se glissent entre mes doigts de pied. » Tu te penches et tires le lacet, te redresses satisfaite. Dans le petit corridor, tu es soudain...
5 janvier 2010

#16 Madrigaux à deux côtés

Il est 23h30, et comme tous les jours, je m'accorde une pause dans le travail solitaire et silencieux qui est le mien. Le contact rassurant de la théière chaude, la profondeur du parfum qui s'échappe de la boite, et la douceur d'un bol encore frais ouvrent...
3 janvier 2010

#17 la violence aux adieux

Aujourd’hui, je suis usée. Voilà des mois que j’attends. Sais-tu ce que c’est ? Des mois d’attente ! Tout un été, des kilomètres arpentés, tout un automne, des litres de salive ravalés. La torpeur, j’ai connu la torpeur, l’angoisse de la mer, le vertige....
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